Un an de lecture - 2006/2007
Cinq ans, le poil vif et heureuse propriétaire d'un distributeur sur patte de pâté.
Ce livre a reçu tout un tat de prix. Il fallait le faire : le commissaire Adamsberg enquête sur un criminel qui menace de réintroduire la peste à Paris. Panique dans la capitale etc. En deux mots : irréaliste mais toujours aussi bien. (Oui, je sais, ça fait plus de deux mots).
Nouvelle enquête de l'inspecteur principal Chen Cao de la police criminelle de Shangai. Les livres de Xialong se suivent et se ressemblent. Mais, encore une fois, si la trame policière est juste un prétexte, la balade dans cette chine contemporaine est instructive et l’on se surprend à apprécier le rythme indolent du récit.
Ce coup-ci, il s’agit d’une enquête de l’ « allemand » et des « évangélistes » (un inspecteur et trois jeunes historiens, oui, je sais, mais bon, c’est du Vargas, hein) qui cherchent à protéger un simplet qui s’est fait piéger dans une histoire de meurtre. Un Fred Vargas un peu plus faible avec une verve en berne mais toujours léger et facile à lire.
Richard Stark est l’un des pseudos de Donald Westlake, celui réservé aux histoires de Parker (non, pas Peter). Parker est un truand efficace et rigoureux qui, ici, s’attaque à la collection de tableau d’un particulier. Autant les livres de Westlake sont inégaux, autant ceux de Stark semblent se bonifier avec le temps. Comme toujours avec Stark (ou Westlake ou Coe), l’écriture est terriblement efficace, laissant une fausse impression de facilité. Que du bon.
Coïncidence, encore une histoire de serial killer, à Paris ce coup-ci. Si Connely est sombre, Varga est plutôt vaporeuse, avec une écriture déliée, tout en circonvolution. Des personnages iconoclastes qui ne ressemblent à personne, enfin, personne de la vie réelle mais en même temps attachants et surtout, imprévisibles. Bref, un livre agréable à lire, comme la plus-part des Varga.
